Katmandou
Nous sommes en fevrier 2058, le calendrier ayant 48 ans d’avance, nous sortons de l’hiver et sentons deja l’été, nous fêterons au mois d’avril le nouvel an. Il est 20h33, nous avons 4h45 d’avance sur vous.
Katmandou
Nous sommes en fevrier 2058, le calendrier ayant 48 ans d’avance, nous sortons de l’hiver et sentons deja l’été, nous fêterons au mois d’avril le nouvel an. Il est 20h33, nous avons 4h45 d’avance sur vous.
Je dors dans ma tente à 4800 mètres. Nimaling, haut plateau cerné de montagnes aux pentes douces. Autour de la rivière toutes les couleurs poussent. L’ombre éteint ces montagnes de feu et le corps se recroqueville. J ai froid, je suis crevé, j ai peur. Demain, c’est les 5200 mètres du Kunmaru la. Tant d’efforts pour arriver au pied de cette montagne que maintenant je crains. Mes poumons résisteront-ils à la pression. Rempli de ces bonnes pensées, je cherche le sommeil malgré mes orteils glacés.
6 heures du mat, je sors la tête, jours gris, les tchèques qui dormaient à 2 mètres sont ils partis ? Visibilité nulle, le vent et la neige me lacèrent le visage. Que faire? Ainsi va la vie en Himalaya.
Le Pong gong lake à moto
Je loue de nouveau une Royal Enfeld et pars seul cette fois pour trois jours de route vers le Pong Gong Tso (lac), le plus grand du Ladakh, à environ 160 km de Leh.
La route serra « moins difficile » que sur la Nubra, le col à franchir (Le Chang la) n’est qu’à 5300 mètres (soit le troisième carrossable le plus haut du monde). Donc, ni neige ni glace cette fois ci, mais de nouveau, après les interminables lacets bitumés, lorsque la route devient piste; Une soupe d’ornières, trous, flaques, pierres.